Bamako – Depuis cinq ans Abdel*, 48 ans, traîne « un petit ballon » entre ses jambes, limitant ses mouvements et l’exposant à des railleries dans son quartier situé dans la banlieue nord de Bamako. « Je souffrais d’hydrocèle, avec un inconfort à me présenter en public. Les gens me regardaient de façon bizarre, j’avais honte et ma famille était discriminée aussi », raconte Abdel, assis sur un banc dans l’hôpital le Luxembourg de Bamako.